Le XXIe siècle fonctionne à la caféine : à aucun moment de l’histoire de l’humanité nous n’en avons consommé autant. Ce puissant produit chimique naturel serait le stimulant psychoactif le plus consommé au monde – c’est-à-dire une substance qui affecte le système nerveux.
Dès qu’ils ont découvert le thé en Chine et le café au Moyen-Orient (ou en Afrique du Nord, les comptes diffèrent), les Européens sont devenus accros. Ces boissons faisaient le contraire du vin et de la bière avec lesquels ils étaient déjà si familiers : le café et le thé aiguisaient l’esprit au lieu de l’embrouiller. Ils réveillaient les utilisateurs au lieu de les envoyer au lit.
Au fil des siècles, la caféine a migré du thé et du café vers d’autres produits, tels que le chocolat, le cola et – depuis quelques décennies – les boissons énergisantes, qui ont connu un grand succès auprès de certaines catégories démographiques. La caféine est également un élément courant dans les médicaments en vente libre – par exemple, l’aspirine et les produits contre la grippe.
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Qu’est-ce que la caféine ?
La caféine est un “phytochimique”, ce qui signifie qu’elle a une origine botanique. Elle est produite dans les graines, les feuilles et les fruits de plusieurs plantes d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud. Pourquoi ? Parce que la caféine leur procure des avantages remarquables. C’est, croyez-le ou non, un puissant insecticide naturel. La production de caféine décourage donc le broutage destructeur des insectes. Elle affecte également les graines voisines rejetées par les plantes rivales, ralentissant et même empêchant complètement la germination.
Lorsqu’elle est consommée par des êtres humains, la caféine bloque l’action d’une substance chimique du cerveau appelée adénosine, conjurant la somnolence, augmentant notre rythme cardiaque et accélérant notre métabolisme. Ces réactions procurent un regain d’énergie et de vigilance puissant mais temporaire. Une dose de caféine peut améliorer notre concentration et même notre coordination motrice, nous aidant à naviguer dans le monde avec un peu plus d’agilité.
Il a même été démontré que la caféine stimule les performances pendant les exercices d’aérobic et le sport – par exemple, le cyclisme et le sprint. La caféine est devenue un ingrédient largement utilisé dans les médicaments en vente libre après que des études ont révélé qu’elle augmentait considérablement l’efficacité de substances comme l’aspirine.
Mais le tableau n’est pas entièrement rose. Comme d’autres substances psychoactives, la caféine peut créer une accoutumance. Notre corps s’habitue au coup de fouet fourni par notre café ou notre tasse de thé du matin et, avec le temps, il devient de plus en plus difficile de se réveiller et de fonctionner sans eux. Les niveaux élevés de caféine consommés aujourd’hui par beaucoup d’entre nous affectent notre cerveau et notre système nerveux : les personnes qui arrêtent soudainement de fumer se retrouvent souvent aux prises avec une série de symptômes de sevrage désagréables pendant plusieurs jours, notamment des maux de tête, de l’anxiété et de la fatigue.
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Pas la tasse de thé de tout le monde
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Alors, qu’est-ce que l’intolérance à la caféine ? La façon dont notre corps réagit à la caféine dépend de deux choses : notre état de santé général et notre bagage génétique. Certains d’entre nous peuvent avaler plusieurs tasses de café sans les sentir, tandis que d’autres commencent à se sentir nerveux et anxieux après quelques bouchées seulement. La majorité des gens, peut-être, se situent quelque part entre les deux.
L’intolérance à la caféine est une sensibilité excessive à cette substance remarquable. Les symptômes typiques sont les suivants :
- Difficulté à s’endormir ou à rester endormi
- Sentiments d’agitation ou d’anxiété
- Fatigue excessive
- Haute pression sanguine
- Troubles de l’estomac et troubles intestinaux
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Plusieurs de ces symptômes peuvent être déclenchés par d’autres conditions, il n’est donc pas toujours facile d’être sûr que vous réagissez à la caféine. Si les symptômes apparaissent immédiatement après avoir bu une tasse de café ou mangé une barre de chocolat, vous pouvez faire le lien, mais le corps a besoin de plusieurs heures pour métaboliser complètement la caféine, il peut donc y avoir un délai dans l’apparition des symptômes. Faites confiance à votre instinct et écoutez votre corps. Si vous vous êtes senti mal après avoir mangé ou bu des produits caféinés pendant un certain temps, alors le lien peut être plus clair.
Tentez l’approche par élimination : supprimez le thé, le café, les boissons énergisantes ou tout autre vice qui vous est propre et voyez si vos symptômes disparaissent. S’ils disparaissent, vous pourrez commencer à adapter votre mode de vie et votre régime alimentaire en conséquence.
Mais la réduction de la caféine peut également déclencher des symptômes de sevrage chez les gros consommateurs de caféine, donc une approche plus rapide et plus facile pourrait être de subir un test de sensibilité. Envoyez un écouvillon et vous recevrez une analyse détaillée, basée sur l’ADN, des réactions et sensibilités particulières de votre corps. S’il s’avère que vous êtes sensible à la caféine, vous devrez bien sûr réduire votre consommation, mais vous saurez au moins à quoi vous en tenir !
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Écrit par Bev Walton
Écrivain en alimentation et nutritionniste, diététicienne.
Chef cuisinier depuis plus de 35 ans avec une expérience dans tous les types de cuisine, les plans diététiques, le développement de recettes, la santé et la nutrition. J’écris depuis plus de 10 ans à la fois pour des magazines, des sites web et des ghostwriting pour des ebooks, Kindle et des livres entièrement publiés. J’ai un diplôme en nutrition et diététique et je travaille avec des restaurants et des organisations dans le domaine de la santé. Je suis également capable de prendre des photographies de haute qualité des recettes créées. Aucune tâche d’écriture n’est trop grande, et bien que je sois spécialisée dans les domaines ci-dessus, je suis capable d’écrire sur n’importe quel sujet que vous me proposez. Membre de la Guilde des écrivains gastronomiques.
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